Chapitre
8. Outils mathématiques
8.01 Expériences en résolution
En
l’an 2000, j’ai mis en ligne le site de mathématiques récréatives Récréomath.
De temps à autre, j’ai reçu des messages dans lesquels des enseignants
de mathématiques me faisaient part d’expériences qu’ils ont menées
en résolution de problèmes. Voici six témoignages :
1.
Table d’addition
« J’enseigne
en sixième au primaire. J’ai dit aux élèves qu’ils allaient
construire une table d’addition. Je les ai invités à préparer une
grille 10 × 10, puis d’écrire les nombres de 1 à 9 en abscisse et les
mêmes nombres en ordonnée, puis de faire les additions. Quand cela a été
fait, je leur ai demandé de trouver des régularités dans la table.
Quelques élèves ont trouvé tout de suite des régularités. Je leur ai
demandé de trouver d’autres régularités et leur ai dit qu’on en
ferait au cours suivant. »
2.
Poignées de mains
« J’ai
énoncé verbalement à mes élèves le problème suivant : Cinq enfants se rencontrent. Ils donnent chacun à chacun une poignée
de mains. Combien de poignées de mains seront données. Je leur
ai donné trois minutes pour s’approprier le problème.
Ensuite,
j’ai dit aux élèves qu’on ferait une représentation visuelle de la
résolution du problème. Je leur ai dit de bien remarquer ce qui se
passait, parce que je leur demanderais de décrire sur papier ce qu’ils
ont vu. J’ai alors invité cinq élèves à venir former une rangée
devant la classe. Je leur ai dit de donner à chacun une poignée. Comme
cette représentation se faisait dans le désordre, je leur ai demandé de
procéder de façon mieux organisée en leur donnant certains conseils.
Après
cela, les élèves ont décrit le procédé utilisé par écrit. J’ai
demandé à un élève de venir expliquer ce procédé. J’ai alors
proposé aux élèves de résoudre le même problème avec 10 enfants. Un
élève s’est exclamé : Cela donnera le double de poignées de
mains. Je leur ai demandé s’ils étaient d’accord avec cela et leur
ai dit de proposer une solution. »
3.
Cartes de problèmes
« J’ai
préparé des cartes de problèmes adaptés à mes élèves. À un moment
donné pendant la semaine, je place les élèves en équipes de trois ou
de quatre. Je remets à chaque équipe le même problème. Après un
certain temps, une équipe est invitée à venir expliquer aux autres leur
compréhension du problème, où ils en sont rendus et ce qu’ils ont découvert.
Par la suite, les élèves continuent à résoudre le problème. Si le
temps manque, la tâche se poursuit au cours suivant. »
4.
Problème du jour
« Je
suis actuellement enseignant en CE2 et je mets en place dans ma classe
« le problème du jour ». Je donne un problème à un élève
la veille. Il cherche la solution à la maison (avec ou sans aide) et le
lendemain, après vérification de la réponse, il présente lui-même le
problème à ses camarades qui, à leur tour, essaient de le résoudre. On
liste ensuite nos points de réussite, nos difficultés et nos stratégies.
Le
but de cette activité est d’entraîner quotidiennement les élèves à
résoudre des problèmes et à entretenir les stratégies mises en place.
»
5.
La valeur de p
« J’ai
demandé aux élèves d’estimer la valeur de p. Je leur ai
proposé de tracer un grand cercle avec un compas, puis de mesurer le diamètre.
Je leur ai dit de prendre une corde et de mesurer la circonférence. Je
leur ai dit de diviser le résultat obtenu pour la circonférence par le
diamètre et de venir inscrire le quotient au tableau avec quatre décimales.
Je leur ai rappelé la valeur de p. Chacun a alors calculé sa marge
d’erreur.
Dans
un groupe, l’un des élèves a alors dit que pour mesurer la circonférence,
il avait tracé deux diamètres perpendiculaires et qu’il avait
d’abord mesuré le quart de la circonférence pour multiplier ensuite
par 4. Dans un autre groupe, je leur ai demandé de choisir cinq résultats
au hasard et de prendre la moyenne. »
6.
Angles d’un triangle
« Je
leur enseignais que la somme des angles intérieurs d’un triangle est de
180 degrés. J’ai demandé aux élèves de vérifier la mesure de chaque
angle avec un rapporteur d’angle et d’en faire la somme. Après cette
première expérience, j’ai demandé aux élèves de tracer un triangle
quelconque et de noircir les angles. Je leur ai dit de découper les
angles et de les placer pour que les trois zones noircies soient
adjacentes. »
Conclusion
J’ai
envie de conclure en disant : « Il n’y a pas de petits problèmes
; ils sont tous grands. » En effet, le but visé est, avant tout,
d’habituer l’élève à résoudre des problèmes. Tant mieux, si de
nouvelles connaissances sont associées à cette démarche. Mais, elles
doivent arriver principalement comme des compléments. En effet, avec la
technologie contemporaine, il est plus facile d’acquérir des
connaissances que des habiletés.
* * * * * * *
8.02
Des petits exercices
Problème
Un
père m’a posé la question suivante : « Que proposez-vous
comme exercice pour un enfant de 8 ans en 2e année ? »
Réponse
Je
ne connais pas le niveau de capacité en mathématiques chez votre enfant
de deuxième année. Je vous fais des suggestions que vous pourrez adapter
à son état de connaissances. Il faudrait insister sur le calcul mental
en présentant des situations ludiques. L’apprentissage de la table
d’addition et celle de multiplication devrait être la priorité.
Situation
1
Avec
votre enfant, découpez des jetons que vous numérotez de 1 à 10. Il
serait préférable de constituer deux de ces ensembles. Marquez des
jetons avec les signes +, – et = selon vos besoins.
Demandez
à votre enfant de placer un jeton numéroté sur la table. Ajoutez un
signe + ou –. Demandez à votre enfant de placer un autre jeton numéroté.
Posez le signe =. Demandez à votre enfant de trouver le résultat ou
encore d’écrire la réponse sur un jeton non numéroté.
Situation
2
Adaptez
la situation 1 avec la multiplication et la division.
Situation
3
Inventez
des petites histoires où l’enfant devra résoudre le problème.
Exemple
1.
Grand-papa a 5 carottes. Pendant la nuit, un lapin s’empare de 2
carottes. Combien reste-t-il de carottes à grand-papa ?
Exemple
2.
Le Petit Chaperon Rouge apporte 4 pommes à sa grand-maman. En chemin, une
dame lui donne 3 pommes. Combien de pommes le Petit Chaperon Rouge
pourra-t-il donner à sa grand-maman ?
Mettez
à profit le vécu de l’enfant et le vôtre pour rendre les histoires crédibles
aux yeux de l’enfant.
* * * * * * *
8.03
La table de multiplication
Problème
Un
jour, une dame m’a écrit pour me demander comment montrer les tables de
multiplication à son petit-fils qui était en 3e année.
Démarches
1.
Utiliser des jetons. Les faire placer sur la table en groupes, par exemple
en groupes de trois. Former des rectangles, des carrés.
2.
Compter les jetons dans chaque figure d'abord un par un, puis par rangée.
S'il a fait trois rangées de 4 jetons, il peut compter 4, 8, 12, etc.
3.
Lui faire apprendre par cœur le comptage par bonds :
•
2, 4, 6, 8, 10, etc.
•
3, 6, 9, 12, 15, etc.
•
4, 8, 12, 16, 20, etc.
4.
Lui apprendre à retrouver la réponse dans le comptage par bonds. Par
exemple, pour trouver la réponse de 3 fois 7, faire 1 fois 7 = 7, 2 fois
7 = 14, 3 fois 7 = 21.
5.
Se rapprocher lentement du par cœur en lui faisant abandonner
graduellement les bonds.
À
l'intérieur de chaque étape, vous pouvez le faire chanter, le faire écrire,
le faire mimer, montrer la réponse avec ses doigts. Vous pouvez aussi
produire des cartons sur lesquels on voit une multiplication à compléter,
jouer un jeu qu'il aime et où les dés sont remplacés par des
multiplications. Bref, il doit s'amuser et vous aussi.
Si
l’enfant est visuel, vous pouvez insister beaucoup sur la manipulation
et sur le fait de voir ensemble les nombres multipliés et le résultat.
L’enfant visuel va conserver en mémoire, par exemple, 7 fois 8 = 56.
S'il est auditif, vous pouvez insister sur la compréhension : le lien
entre les bonds et la table.
* * * * * * *
8.04
Petites démonstrations
Il
est rarement facile de faire une démonstration en mathématiques. Il faut
connaître les propriétés des objets mathématiques concernés et être
capable de les appliquer à bon escient. Voici trois exemples de problèmes
de démonstration :
Problème 1. Un carré magique
Démontrez
qu’il est impossible, lorsque le 1 est dans la position indiquée, de
construire un carré magique d’ordre 3 avec les nombres de 1 à 9. La
somme de chaque ligne, chaque colonne et chaque diagonale doit être égale
à 15.
Démonstration
De par sa position dans le carré, le 1 appartient
à trois rangées : une ligne, une diagonale et une colonne. Or, avec
1, il n’existe que deux combinaisons dont la somme est 15 : (1, 8,
6) et (1, 5, 9). D’où, il est impossible de construire un carré
magique d’ordre 3 selon ces conditions.
Problème
2. Un cryptarithme
Dans ce genre de problème, il s’agit
d’attribuer un chiffre différent à chaque lettre. Par exemple, si j’écris
MA + MA = SA, une réponse est M = 1, A = 0 et S = 2.
Démontrez qu’il est impossible d’obtenir une réponse
pour le cryptarithme suivant :
MARC + LISE = RUTH
Démonstration
Le cryptarithme contient 11 lettres différentes.
Or, il n’y a que 10 chiffres. D’où, il est impossible d’obtenir une
réponse.
Problème
3. Le jour de la semaine
Andrée a obtenu son permis de conduire le lundi 15
juillet 2013. Son frère Cédric l’a obtenu 300 jours plus tard.
Démontrez que, pour le frère, ce n’était pas
un lundi.
Démonstration
On
pourrait être tenté de trouver le jour de la semaine. En faisant cela,
on aurait montré, et non démontré, que ce n’était pas un lundi. Pour
démontrer, on fait 300 ÷ 7 = 42, reste 6. Traduit dans la réalité, ce
résultat indique qu’il y a un écart de 42 semaines et 6 jours entre
les deux événements. Pour que ce soit le même jour de la semaine, il
faudrait que le reste soit 0. D’où, ce n’était pas un lundi quand Cédric
a obtenu son permis.
* * * * * * *
8.05
Trucs de calcul mental
On
ne le dira jamais assez. Le calcul mental est d’une importance capitale.
Ce n’est pas nécessairement un exercice de rapidité. Tout comme on
montre à l’enfant à nouer ses lacets, on doit favoriser le calcul
mental. Voici trois exemples où l’enfant peut pratiquer le calcul
mental sous un aspect récréatif :
Problème 1
On
présente à un enfant cette grille de nombres. Celui-ci doit repérer les
groupes de deux nombres dont la somme est 15. En cours de route, il
colorie les cases ou biffe deux nombres appropriés.
1
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7
|
11
|
2
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6
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13
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6
|
5
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3
|
12
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14
|
9
|
8
|
10
|
7
|
4
|
À
la fin, il additionne les nombres qui restent. Quelle est cette somme ?
Démarche
L’enfant
repère un premier nombre et vérifie si son complément existe pour 15.
Par exemple, il choisit 1. Il fait 15 – 1 = 14 et vérifie si 14 est
dans la grille. Si oui, il biffe les deux nombres. Il choisit un autre
nombre non biffé et répète les mêmes opérations. Les nombres qui
restent sont 6 et 7. Leur somme est 13.
Problème 2
L’enfant
doit compléter la grille pour que la somme soit 17 dans chaque ligne et
dans chaque colonne.
Démarche
L’enfant
repère une rangée où deux cases contiennent chacun un nombre. Il fait
les calculs. Par exemple, il fait : 3 + 6 = 9 et 17 – 9 = 8. Il
continue ainsi. La grille remplie est :
Problème 3
Dans
la grille, l’enfant doit trouver combien de couples de nombres voisins
horizontalement et verticalement ont une somme de 15.
7
|
8
|
4
|
11
|
3
|
5
|
10
|
1
|
12
|
9
|
2
|
14
|
5
|
6
|
9
|
8
|
Démarche
L’enfant
commence par la première ligne. Il fait : 7 + 8 = 15, 8 + 4 = 12, 4
+ 11 = 15. Il passe de ligne en ligne, puis s’attaque aux colonnes. Au
fur et à mesure qu’il trouve une somme de 15, il le note. On trouve
sept couples. Horizontalement, on a : (7, 8), (4, 11), (5, 10), (6,
9). Verticalement, on a : (3, 12), (9, 6), (1, 14).
Par
surcroit, ce dernier exercice apprend à l’enfant à procéder de façon
systématique.
Conclusion
L’introduction d’un aspect ludique dans ces
exercices peut procurer à l’enfant un certain intérêt, beaucoup plus
que s’il devait faire une série d’additions sur une feuille.
* * * * * * *
8.06
Trucs pour poser des équations
Il arrive que certains élèves aient peu de succès
en algèbre. Quand arrive le temps de résoudre des problèmes qui doivent
être traduits en équations, ils sont perdus. Ils ne savent pas comment
s’y prendre.
Je vous donne un truc qui permet de poser des équations.
Il s’agit de supposer une réponse possible et par la suite de traduire
le tout en une équation en remplaçant la réponse hypothétique par x.
Problème 1
Érika
et Fernande ont le même avoir. Érika dépense 30 $ et Fernande 75 $.
Alors, le montant d’argent qui reste à Érika est le double de celui de
Fernande. Combien chacune avait-elle ?
Démarche
On suppose que chacune avait 100 $. On peut écrire :
100 – 30 = 70 (Érika)
100 – 75 = 25 (Fernande)
On devrait avoir : (100 – 75) × 2 = (100
– 30).
Soit x l’avoir de chacune. On remplace 100 par x
dans la dernière égalité. On aura :
(x – 75) × 2 = x – 30.
Une fois l’équation résolue, on trouve que x =
120. Chacune avait 120 $.
Problème 2
Une
somme de 76 $ est composée de pièces de 2 $ et de pièces de 5 $. Le
nombre de pièces est 20. Combien y en a-t-il de chaque espèce ?
Démarche
On suppose qu’il y a 9 pièces de 2 $. On peut écrire :
9 × 2 = 18
(20 – 9) × 5 = 55
On devrait avoir : 9 × 2 + (20 – 9) × 5 =
76.
Soit x le nombre de pièces de 2 $. On remplace 9
par x. On aura :
x × 2 + (20 – x) × 5 = 76
Une
fois l’équation résolue, on trouve que x = 8. Il y a 8 pièces de 2 $
et 12 pièces de 5 $.
Problème 3
Un jour, on a demandé à un
berger le nombre de ses moutons.
Il répondit : « Si
ce nombre était augmenté d’un quart
auquel on soustrait 60,
j’en aurais 100. »
Posez une équation qui permet de trouver le nombre
de moutons. Solution 8.06-3
Problème 4
Pour un travail, Érika a reçu 51 écus. Le tout
est réparti en 21 pièces d’une part de 2 écus et d’autre part de 3
écus.
Posez deux équations qui permettent de trouver le
nombre de pièces de 2 écus et de pièces de 3 écus. Solution 8.06-4
* * * * * * *
8.07 Bœuf ou renard
Certains
problèmes exigent des stratégies diverses. L’objectif est toujours de
choisir une façon de procéder qui exige le moins d’opérations et qui
devrait produire le moins d’erreurs.
Problème 1
Additionnez les
nombres de cette grille.
1
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2
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3
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4
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5
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6
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2
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3
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4
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5
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6
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7
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3
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4
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5
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6
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7
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8
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4
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5
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6
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7
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8
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9
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5
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6
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7
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8
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9
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10
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6
|
7
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8
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9
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10
|
11
|
Démarche 1
On
additionne pas à pas dans l’ordre habituel de lecture : 1 + 2 = 3,
3 + 3 = 6, 6 + 4 = 10, 10 + 5 = 15, 15 + 6 = 21, 21 + 2 = 23, 23 + 3 = 26,
etc. Cela exige 35 opérations. Il y a de fortes chances qu’on fasse des
erreurs de calcul. On pourrait appeler cette façon de procéder « méthode
du bœuf ».
Démarche 2
On
additionne pas à pas mais ligne par ligne. Les résultats successifs par
ligne sont 21, 27, 33, 39, 45, 51. On additionne pas à pas les nouveaux résultats.
Cela exige aussi 35 opérations.
Démarche 3
On
additionne d’abord les nombres extrêmes des lignes 1 et 6 : 1 + 11
= 12, 2 + 10 = 12, 3 + 9 = 12, etc. La somme des nombres des deux lignes
est 12 × 6 = 72. On fait de même avec les lignes 2 et 5, puis 3 et 4.
Dans chaque rangée de deux lignes, la somme est aussi 72. On fait :
72 × 3 = 216. Cela exige 20 opérations. Il y a beaucoup moins d’opérations.
Elles sont simples et le risque d’erreur est plus faible.
Démarche 4
La
somme des nombres extrêmes sur les lignes (1, 6), (2, 5) et (3, 4) est
12. Il y a 6 sommes par rangée de deux lignes. On fait : 6 × 3 =
18, ce qui donne le nombre de cas où la somme est 12. On fait : 18
× 12 = 216. Cela exige 8 opérations.
Démarche 5
Il
y a 36 cases. La somme des nombres extrêmes des lignes extrêmes est 12.
On fait 12 ÷ 2 = 6. La moyenne par case est 6 On fait : 36 × 6 =
216. On pourrait appeler cette façon de procéder « méthode du
renard ». Cela exige le survol de la grille et 4 opérations. Le
danger ici c’est de faire un mauvais raisonnement.
On
aura compris que la somme est 216 qui est égal à 63.
Problème 2
Lorsque
le nombre de lignes (ou de colonnes) de la grille carrée est impair, il
faut adapter certains procédés donnés. Voici une grille 7 × 7 :
1
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2
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3
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4
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5
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6
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7
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2
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3
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4
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5
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6
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7
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8
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3
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4
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5
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6
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7
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8
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9
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4
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5
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6
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7
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8
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10
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5
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6
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7
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8
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9
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10
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11
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6
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7
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8
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9
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10
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11
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12
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7
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8
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9
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10
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11
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12
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13
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Pourriez-vous
trouver la somme des nombres de cette grille 7 × 7 ? Solution 8.07-2
* * * * * * *
8.08
Le triangle de Pascal
Le
triangle dit de Pascal est un triangle arithmétique qui est connu depuis
des siècles. Si on lui a attribué le nom du mathématicien et philosophe
Blaise Pascal (1623-1662), c’est que ce dernier en a fait une étude
exhaustive. Après avoir présenté le triangle lui-même, nous
expliciterons une application pour développer un binôme à une puissance
donnée.
Les
deux côtés du triangle sont formés de 1. Chaque autre nombre du
triangle provient de la somme des deux nombres adjacents supérieurs.
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1
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1
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1
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2
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3
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10
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15
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20
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15
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6
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1
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Par
exemple, au-dessous de 10, on trouve 4 et 6. La somme des lignes est
successivement 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64.
Problème 1
Soit
le binôme (a + 1) à la puissance 6. Développez le binôme sous forme
d’un polynôme en se basant sur le triangle de Pascal.
Démarche
Pour
réussir son développement, on prend les coefficients de la septième
ligne. Cela donne : a6 + 6a5 + 15a4
+ 20a3 + 15a2 + 6a + 1.
Pour
vérifier si le polynôme est exact, donnons la valeur 1 à a. On a (1 +
1)6 = 64. Par ailleurs, la somme des coefficients du polynôme
est 64 : ce qui concorde.
Problème 2
En
se basant sur le triangle de Pascal, pourrait-on élever (a + 2) à la
puissance 6 ?
Démarche
Pour
ce faire, conservons les 1 du premier côté. Dans la diagonale suivante,
remplaçons la suite 1, 2, 3, 4, 5, 6 en multipliant chacun des nombres
par 2 de la même diagonale du triangle précédent. Dans la diagonale
suivante, multiplions les nombres par 4. Dans les diagonales suivantes,
multiplions successivement par 8, 16, 32 et 64, toujours à partir de la même
diagonale du triangle précédent. On obtient ce nouveau triangle.
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1
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4
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1
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32
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16
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1
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10
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40
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80
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80
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32
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1
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12
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60
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160
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240
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192
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64
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De
la septième ligne, on peut tirer : (a + 2)6 = a6
+ 12a5 + 60a4 + 160a3 + 240a2
+ 192a + 64.
Si
a = 1, (a + 2)6 = 36 = 729. Or, la somme des
coefficients est bien 729.
On
aura noté que la somme des nombres de chaque ligne dans le triangle est 3
aux puissances successives de 0 à 6, soit 1, 3, 9, 27, 81, 243 et 729.
Problème 3
Sauriez-vous
développer (a + 3)6 ? Solution 8.08-3
* * * * * * *
8.09
Suites arithmétiques de degré 2
Une
suite arithmétique de degré 1 est une suite de nombres dont chaque terme
diffère du précédent d’une quantité fixe appelée raison. Ainsi,
l’ensemble des nombres entiers consécutifs forme une suite arithmétique
de degré 1 dont la raison est 1. Par ailleurs, 2, 5, 8, 11, 14, … est
aussi une suite arithmétique de degré 1 mais dont la raison est 3. Le
terme général d’une telle suite est (an + b) où n est le rang du
terme.
La
raison d’une suite arithmétique de degré supérieur à l’unité
n’est pas une constante, mais les termes successifs d’une suite du
degré inférieur. Pour construire une suite arithmétique de degré 2, il
faut un premier terme et une suite arithmétique de degré 1. Par exemple,
en partant avec 4 et en utilisant la suite 2, 5, 8, 11, 14, ... comme
raison, on obtient la suite de degré 2 suivante : 4, 6, 11, 19, 30, 44,
...
Le
terme général d’une suite arithmétique de degré 2 est an2
+ bn + c où n est le rang du terme. Pour trouver ce terme, il faut
notamment connaître les trois premiers termes.
Problème
1
Comment
trouver le ne terme d’une suite arithmétique de degré 2 ?
Démarche
Soit
les trois premiers termes 5, 7, 13. On écrit :
a
+ b + c = 5
4a
+ 2b + c = 7
9a
+ 3b + c = 13
En
soustrayant la première équation de la deuxième, on obtient : 3a +
b = 2. En soustrayant la deuxième équation de la troisième, on obtient :
5a + b = 6. En soustrayant ces deux dernières équations, on obtient :
2a = 4. D’où, a = 2. On remplace a par 2 dans une des dernières équations.
On obtient : b = –4. On remplace a et b par leur valeur respective
dans l’équation du début. On obtient : c = 7.
Le
terme général de cette suite est 2n2 – 4n + 7.
On
peut vérifier si le terme général est exact.
Si
n = 1, on a : 2 – 4 + 7 = 5.
Si
n = 2, on a : 8 – 8 + 7 = 7.
Si
n = 3, on a : 18 – 12 + 7 = 13.
Ces
trois résultats sont bien les trois premiers termes de la suite.
Pour
connaître le 10e terme, on remplace n par 10 dans le terme général.
Cela donne : 200 – 40 + 7 = 167. Le 10e terme est 167.
Pour trouver les valeurs de a, b et c, on peut
appliquer une technique :
a = [(3e terme – 2e terme)
– (2e terme – 1er terme)]/2
b = (2e terme – 1er terme)
– 3a
c = (1e terme) – a – b
Problème 2
Trouvez le 50e terme de la suite 1, 3,
6, 10, 15, … qui est de degré 2. Solution 8.09-2
* * * * * * *
8.10
Le calendrier
Le
calendrier peut être l’objet de recherches mathématiques. Disons
d’abord qu’il existe 14 calendriers différents : 7 pour les années
où février a 28 jours et 7 où février a 29 jours. Dans ce dernier cas,
on parle d’année bissextile. Un jour est ajouté en février pour
corriger le fait que l’année tropique a 365,2425 jours, soit près de 365 jours et un quart. Une
autre correction a été apportée si bien que les années finissant par
00 sont bissextiles seulement s’ils sont divisibles par 400. Par
exemple, 2100 ne sera pas bissextile, car non divisible par 400.
Si
vous avez un calendrier de 2014, vous pouvez le conserver. Il sera le même
en 2025, 2031, 2042, 2053 et 2059, pour ne nommer que les plus proches.
Problème
1
Comment
se traduit le décalage d’une année à l’autre dans les jours de la
semaine ?
Explications
D’une
année à l’autre, il y a un décalage d’un ou de deux jours dans les
jours de la semaine, puisque 365 jours équivalent à 52 semaines et un
jour et que 366 jours équivalent à 52 semaines et deux jours. Comme le 1er
janvier 2014 est un mercredi, le premier janvier 2015 est un jeudi, un
jour plus tard, le 1er janvier 2016 est un vendredi, un jour
plus tard, et le 1er janvier 2017 est un dimanche, deux jours
plus tard. Dans ce dernier cas, c’est dû au fait que 2016 est une année
bissextile.
Si
le nombre de jours d’une année était divisible par 7 et s’il n’y
avait pas d’année bissextile à tous les quatre ans, les jours de la
semaine seraient identiques d’une année à l’autre et il y aurait un
seul calendrier au lieu de 14. C’est pourquoi, dans l’état actuel,
les divisions par 7 et par 4 sont importantes quand on recherche le jour
de la semaine d’une date donnée.
Problème
2
Comment
se traduit le décalage d’un mois à l’autre dans les jours de la
semaine ?
Explications
D’un
mois à l’autre, le décalage est de 0, 1, 2 ou 3 jours. Par exemple,
janvier ayant 31 jours, le décalage est de 3 jours. On y arrive en
faisant 28 + 3 = 31 ou en divisant 31 par 7 : ce qui donne comme résultat
4, reste 3. Le nombre 4 qui détermine les semaines n’est pas important
pour déterminer le jour de la semaine. Un mois comporterait 10 semaines
et 3 jours. Ce serait le même décalage.
Bref,
le décalage est de 0 jour quand un mois a 28 jours, 1 jour pour un mois
de 29 jours, 2 jours pour un mois de 30 jours et 3 jours pour un mois de
31 jours.
Problème
3
À partir de cette feuille de calendrier, énoncez
des propriétés mathématiques.
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1
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2
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3
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4
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5
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6
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7
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8
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10
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11
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12
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13
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14
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15
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16
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17
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18
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19
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20
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21
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25
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26
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27
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28
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29
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30
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31
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|
Propriétés mathématiques
• Le reste de la division par 7 de tout élément
est indiqué sur la première ligne en haut de sa colonne.
• Tous les multiples de 3, sauf 27 qui est le
cube de 3, apparaissent dans deux diagonales.
• Un cavalier peut atteindre successivement les
cases dont les nombres sont des multiples de 5 et revenir au point de départ
: 5, 10, 15, 30, 25, 20, 5.
• Tous les multiples de 6 sont sur une même
diagonale.
•
La somme des éléments sur chaque ligne comportant 7 éléments est égale
à 7 fois l’élément central.
•
La somme des éléments dans chaque colonne comportant 5 éléments est égale
à 5 fois l’élément central.
•
Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments extrêmes de chaque
diagonale est égale à 2 fois le terme central.
•
Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments des quatre coins est égale
à 4 fois l’élément central.
•
Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments du contour est égale à 8
fois l’élément central.
•
Dans un carré 3 × 3, la somme des éléments centraux des lignes et des
colonnes autres qu’au milieu est égale à 4 fois l’élément central.
• Dans un carré 3 × 5, la somme des éléments
centraux (en gris) des lignes et des colonnes est égale à 4 fois l’élément
central. Il en est ainsi pour les autres couleurs.
1
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2
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3
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8
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9
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10
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15
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16
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17
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22
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23
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24
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29
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30
|
31
|
•
Dans un carré 4 × 4, la somme des éléments extrêmes d’une diagonale
est égale à la somme des deux éléments de l’autre diagonale.
•
À partir des éléments d’un carré 3 × 3, (carré de gauche), on peut
composer un carré magique 3 × 3 (carré de droite).
9
|
10
|
11
|
|
24
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9
|
18
|
16
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17
|
18
|
|
11
|
17
|
23
|
23
|
24
|
25
|
|
16
|
25
|
10
|
L’élément
central est le même dans les deux cas.
•
À partir des éléments d’un carré 4 × 4, (carré de gauche), on peut
composer un carré magique 4 × 4 (carré de droite) en intervertissant les
éléments des deux diagonales.
7
|
8
|
9
|
10
|
|
31
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8
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9
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28
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14
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15
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16
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17
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14
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23
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22
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17
|
21
|
22
|
23
|
24
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|
21
|
16
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15
|
24
|
28
|
29
|
30
|
31
|
|
10
|
29
|
30
|
7
|
Problème 4
Le
1er mars d’une année est un jeudi. Quel sera le jour de la
semaine du 15 juin de la même année ? Solution 8.10-4
Problème 5
Le
1er mars 2023 est un mercredi. Quel sera le jour de la semaine
du 30 novembre 2025 ? Solution 8.10-5
* * * * * * *
8.11
Le pourcentage
Problème
1
Dans
une annonce publicitaire à la télévision, on offre un rabais de 100 %
de 25 %. Que comprend le consommateur moyen de cette offre ?
Explications
Pourquoi
avoir introduit 100 % en appuyant sur cette donnée si ce n’est que pour
confondre les consommateurs et leur faire miroiter un rabais supérieur à
25 % ? En réalité, 100 % de 25 %, c’est 25 %. On fait le calcul ainsi :
100 % = 1 et 1 × 25 % = 25 %.
Problème
2
Que
signifie une perte dans un pourcentage donné ?
Explications
Quand
on dit qu’une perte est de 100 %, c’est qu’on a tout perdu. On ne
peut pas avoir perdu plus que son avoir.
Si
la perte est de 50 %, on a perdu la moitié. Vous avez acheté un bien au
coût de 300 $. Si la perte de la revente est de 50 %, ce qui équivaut à
1/2, vous avez perdu 150 $. Vous recevrez donc 150 $.
Si
la perte est de 25 %, ce qui équivaut à 1/4, vous avez perdu 75 $. Vous
recevrez donc 225 $. Une perte ne peut jamais être supérieure à 100 %.
Une perte de 200 %, par exemple, ça n’existe pas.
Problème
3
Que
signifie un gain dans un pourcentage donné ?
Explications
Quand
on dit que le gain est de 100 %, il correspond à un montant équivalent
à celui payé. Vous avez acheté un bien au coût de 300 $. Si le gain de
la revente est de 100 %, vous avez gagné 300 $. Vous avez vendu le bien
600 $, soit le double du prix payé.
Si
le gain est de 50 % sur un bien de 300 $, vous avez gagné 150 $. Vous
avez vendu le bien 450 $, soit une fois et demie le prix payé.
Si
le gain est de 200 %, vous avez gagné 600 $. Vous avez vendu le bien 900
$, soit trois fois le prix payé.
Pour
les gains, on peut dépasser 100 %. Toutefois, il faut se souvenir que 100
% correspond au double, 200 % au triple, 300 % au quadruple et ainsi de
suite.
Problème
4
Que
signifie un pourcentage donné d’implication au travail ?
Explications
On
entend parfois dire : « Mon employé se donne à 100 % au
travail. ». C’est que l’employé donne tout ce qu’il a et ne
perd jamais de temps. En réalité, il ne peut pas faire plus. Dans ce
contexte, se donner à 110 % ou à 200 % est plutôt une figure de style
pour montrer la grande implication d’une personne.
* * * * * * *
En
guise de conclusion
Terminons
par un article plutôt léger et amusant.
Fête
des mathématiques
Le 14 mars a été décrété journée mondiale
de pi et Journée internationale des mathématiques. Cette date a été choisie pour faire un clin d’œil
à la constante π qui se lit pi
et qui vaut 3,14159
26535 89793 23846 … Pi est le rapport de la
circonférence d’un cercle à son diamètre. Le 3 désigne le mois et 14
le quantième. Le premier
jour de pi s’est tenu à San Francisco en 1988. En 2009, le congrès américain
a reconnu le 14 mars comme le jour de Pi.
Voici quelques
suggestions d’activités en ce jour pour faire honneur à pi :
• Piaffer :
Piaffez de joie si vous avez gagné un bon lot à la loterie.
• Piailler :
Comptez le nombre d’oiseaux qui piaillent dans votre cour.
• Piano :
Conduisez prudemment, car qui va piano va lontano.
• Piastre :
Comptez vos piastres pour vous acheter le dernier gadget électronique.
• Piaule : Mettez
de l’ordre dans votre chambre, si on la qualifie de piaule.
• Pie : Si vous
parlez anglais, n’hésitez pas à vous empiffrer de tartes.
• Pied : Ne mettez
pas vos deux pieds dans la même bottine.
• Piège : Ne
tombez pas dans le piège que les mathématiques sont pour les gars.
• Pierre :
Favorisez ce prénom pour un garçon né en ce jour. Il est célèbre en géométrie.
En effet, la demi-circonférence d’un cercle est égale à πR, où
R est le rayon.
• Piéton :
Demandez à certains piétons quelle est la valeur de pi.
• Pige : Essayez
d’arrondir vos fins de mois en travaillant à la pige.
• Pigeon : Pour
une fois, nourrissez les pigeons dans le parc près de chez-vous.
• Pile : Sortez
vos sous de la tirelire pour les placer en piles.
• Pilule : Faites
le ménage dans vos pilules pour vérifier leur date d’expiration.
• Piment :
Commandez une ou deux pizzas aux piments.
• Pion : Jouez aux
échecs et protégez vos huit pions.
• Pipe : Fumez une
pipe en tentant de composer des chiffres avec les volutes de fumée.
• Pique : Jouez à
la Dame de pique en vous méfiant de cette carte qui vaut 13 points et
qui peut vous faire perdre si vous devez l’acquérir.
• Pique-nique :
Faites un pique-nique dans un parc où il y a autant d’oiseaux que
d’arbres.
• Piquet : Ne
faites pas le pitre à l’école, sinon on vous fera subir le supplice du
piquet.
• Piqure : Résolvez
quelques problèmes récréatifs dans ce blogue ou ailleurs. Vous aurez
peut-être la piqure.
• Pirate : Faites
un tour de bateau en espérant ne pas rencontrer de pirates.
• Pirouette :
Faites plusieurs tours entiers sur vous-même pour que la pirouette soit
élégante.
• Pivoine :
Calculez vos sous pour offrir un bouquet de pivoines à la personne qui
est, pour vous, la plus chère au monde.
• Pixel : Améliorez
la qualité de vos images en raffinant les pixels.
Pi, c’est tout.
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