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Dictionnaire de mathématiques récréatives

Collatz Lothar (1910-1990)

° Algorithme de Collatz. Algorithme imaginé par l'allemand Collatz au début des années 1930. On choisit arbitrairement un nombre entier. S'il est pair, on le divise par 2. S'il est impair, on le multiplie par 3 et on additionne l'unité. On répète ces opérations à partir du dernier nombre obtenu jusqu'à ce que la séquence conduise à l'unité où une boucle se produit. Le nombre 9 exige 19 opérations : 9, 28, 14, 7, 22, 11, 34, 17, 52, 26, 13, 40, 20, 10, 5, 16, 8, 4, 2, 1. Par ailleurs, 55 exige une séquence de 112 opérations jusqu'à l'unité. La séquence atteint un sommet à 9232. 

Il existe des entiers consécutifs qui exigent le même nombre d'opérations. Les plus petits sont respectivement : (12, 13) pour 9 opérations, (28, 29, 30) pour 18 opérations, (314, 315, 316, 317) pour 37 opérations, (98, 99, 100, 101, 102) pour 25 opérations, (386, 387, 388, 389, 390, 391) pour 120 opérations, (943, 944, 945, 946, 947, 948, 949) pour 36 opérations.

L'algorithme de Collatz a permis de formuler la conjecture dite de Syracuse : quel que soit l'entier de départ choisi, la suite formée en appliquant cet algorithme aboutit toujours à 1. En effet, on pense que tout entier conduit à l'unité puisqu'aucun contre-exemple n'a été trouvé ; mais on n'a pas pu encore le démontrer.  

L'algorithme de Collatz est associé aux récréations numériques

© Charles-É. Jean

Index : C

Dépendant des moments et des lieux de sa diffusion, l'algorithme de Collatz a successivement été connu comme l’algorithme de Hasse, le problème de Syracuse, le problème d'Ulam et le problème de Kakutani.

 

Il est aussi appelé problème des trois n plus un.