Tiouk-tiouk
Jeu
africain qui est une variante du fan-tan chinois et du nim
américain. On utilise une grille comportant un nombre pair de colonnes et un
nombre variable de lignes.
Chaque joueur dispose d’autant de pions qu’il y a
de colonnes. Au début, chacun place ses pions à l’extrémité des colonnes,
l’un sur la rangée horizontale du haut ou l’autre sur celle du bas. À tour
de rôle, chacun avance son pion dans la même colonne ou quand c’est possible
le recule du nombre de cases désirées toujours dans la même colonne. Lorsque
tous les pions d’un joueur sont bloqués, la partie est terminée et ledit
joueur a perdu.
L'analyse du jeu révèle une stratégie gagnante basée sur la
numération binaire. En appliquant cette stratégie, c’est le second joueur
qui gagne. Voici un exemple de coups dans une grille 6 ´
8 :
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A |
B |
C |
D |
E |
F |
G |
H |
1 |
X |
X |
X |
X |
X |
X |
X |
X |
2 |
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3 |
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4 |
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5 |
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6 |
Y |
Y |
Y |
Y |
Y |
Y |
Y |
Y |
Le joueur A place ses pions en X et le joueur B en Y. Par
exemple, B déplace son pion Y de E6 à E2. Le pion X de A est bloqué. A
déplace le sien de G1 à G4. B pousse le sien de G6 à G5. Le pion de A ne peut
plus avancer ; il pourra reculer au besoin.
Ce jeu appartient à la classe
des jeux de déplacement.
© Charles-É. Jean
Index
: T
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