****************
    Solutions
      51 à 100
****************
    Solution 51. Deux trios
    (1, 8, 8) et (2, 5, 10) sont une solution du système d’équations,
    car la somme des éléments de chaque trio est la même, soit 17 et celle
    des carrés est aussi la même, soit 129. Il est impossible de former un
    carré magique formé d’entiers avec les éléments de ces deux trios,
    parce que 17 n’est pas divisible par 3. En effet, dans tout carré magique
    d’ordre 3, le nombre du milieu est toujours égal au tiers de la somme de
    chaque rangée. 
    En conséquence, un carré magique d’ordre
    3 ne donne pas toutes les solutions entières du système d’équations.
     
    Solution 52. Chaque terme est de la
    forme (3n + 2). Or, (3n + 2)3 = 27n3
    + 54n2 + 36n + 8. Chaque terme est divisible par 9
    sauf 8, qui étant inférieur à 9, devient le reste. 
    En conséquence, si on divise par 9
    le cube de chaque terme de cette suite, le reste est 8.
     
    Solution 53. On rend l’égalité
    positive : MAGE + MINE = SEMA. Si E = 3, alors A = 6, à cause des
    unités. I ne peut pas être égal à 6, car A = 6. D’où, I = 7 et la
    somme G + N est inférieure à 10. Les valeurs possibles de M sont 1, 2 et
    4, à cause de la colonne des unités de mille. Comme G + N doit être
    inférieure à 10 et qu’il n’y a pas de retenue au-dessus de la colonne
    des dizaines, on ne peut pas trouver deux nombres différents (G et N) dont
    la somme est 1, 2 ou 4 (M). 
    En conséquence, E ne peut pas être
    égal à 3.
     
    Solution 54. Soit n la base
    du plus grand carré, la somme des deux carrés est : (n - 1)2
    + n2 = 2n2 - 2n + 1. La somme des
    deux triangulaires est : n(n + 1)/2 + (n + 1)(n
    + 2)/2 = n2 + 2n + 1. On fait : 2n2
    - 2n + 1 = n2 + 2n + 1. On obtient : n2
    - 4n = 0. D’où, n = 0 et n = 4. On exclut le 0, car
    la base du premier carré serait -1. 
    En conséquence, cette proposition
    est vraie seulement pour 32 + 42 = 4D
    + 5D.
     
    Solution 55. Soit une configuration
    dont la somme est 13 dans chaque rangée.
    
    Alors, A + B + C = 13, A + D + F =
    13, B + E + H = 13, etc. Pour que tous les éléments apparaissent dans la
    deuxième configuration, il faut soustraire de 9 tout élément de la
    première. La somme d’une rangée de la deuxième configuration
    sera : (9 - A) + (9 - B) + (9 - C). Cela donne : 27 - (A + B + C)
    = 27 - 13 = 14. On fait de même avec chacune des autres rangées. On
    obtient 14 comme somme dans chaque rangée. 
    S’il existe au moins une
    configuration où la somme est 13, il en existe au moins une dont la somme
    est 14.
     
    Solution 56. Sur la première ligne,
    on a 1. Au milieu de la deuxième ligne, on aurait 4, le carré de 2. Au
    milieu de la troisième ligne, on a 9, le carré de 3. Au milieu de la
    quatrième ligne, on aurait 16, le carré de 4. Soit n le rang de la
    ligne, le nombre du milieu est (ou serait) n2. Si n
    = 4, la somme est : (n2 - 3) + (n2
    - 1) + (n2 + 1) + (n2 + 3) = 4n2.
    Si n = 5, la somme est : (n2 - 4) + (n2
    - 2) + n2 + (n2 + 2) + (n2
    + 4) = 5n2. Le produit du rang de la ligne (ou du nombre
    de termes par ligne) et de n2 est n3. 
    Donc, la somme des nombres de chaque
    ligne est un cube.
     
    Solution 57. Soit x et y
    les deux nombres, on fait : x + y + x - y +
    xy + x/y = x/y(y + 1)2.
    On obtient le produit d’une fraction et d’un carré. Il existe
    exactement trois carrés à l’exception de 1 qui divisent 675 sans
    reste : 9, 25, 225. Si, dans l’intervalle donné, on peut trouver des
    valeurs à x et à y, on aura trois couples. Lorsque (y
    + 1)2 est égal à 9, 25 ou 225, y est égal à 2, 4 ou
    14. Les seuls couples possibles sont : (2, 150), (4, 108) et (14,
    42). 
    En conséquence, il existe
    exactement trois couples de nombres sur lesquels on peut opérer lorsque la
    somme des résultats est 675.
     
    Solution 58. La somme des nombres de
    1 à 8 est 36. Comme il y a quatre rangées dont la somme est 15, on
    fait : 4 × 15 = 60. Les quatre jetons autres que A, B, C et D
    apparaissent deux fois. Leur somme est 24, car 60 - 36 = 24. Comme la somme
    totale est 36, on fait : 36 - 24 = 12. Donc, A + B + C + D = 12. Voici
    un exemple de configuration :
    
     
    Solution 59. Chaque boule peut être
    associée à 1, 2 et 3. Par exemple, la 4 l’est à 1, la 5 à 2, la 6 à
    3, la 7 à 1 et ainsi de suite. On fait comme s’il y avait seulement des
    boules numérotées 1, 2 et 3. Il y a dix combinaisons possibles de
    trois boules : (1, 1, 1), (1, 1, 2), (1, 1, 3), (1, 2, 2), (1, 2, 3), (1, 3,
    3), (2, 2, 2), (2, 2, 3), (2, 3, 3) et (3, 3, 3). 
    La somme est un multiple de 3 dans
    quatre combinaisons sur 10, soit 2/5.
     
    Solution 60. Comme N + G + R = Z et
    que les plus petites valeurs possibles de N, G et R sont 1, 2 et 3, la plus
    petite valeur de Z est 6. Si Z = 6, alors G = 8, à cause des unités. D’où,
    N + R + 8 > 6 : hypothèse à rejeter. Si Z = 7, alors G = 1. On
    suppose que N et R valent 2 et 3. Il faudra une retenue de 1 au-dessus de
    cette colonne pour que Z soit égal à 7. Les chiffres non utilisés
    sont : 0, 4, 5, 6, 8 et 9. On peut faire : E = 6, A = 5 et I = 9.
    Il existe au moins une solution lorsque Z = 7. 
    Donc, la plus petite valeur de Z est
    7.
     
    Solution 61. On place les dominos
    dans cet ordre en commençant par 1 : (1, a), (a, b), (b, 1),
    (1, c), (c, d), (d, 1), (1, e), (e, f). Le demi-domino F ne peut pas être
    égal à 1, car les cinq demi-dominos 1 sont posés. On commence par un
    demi-domino autre que 1 : (a, 1), (1, b), (b, c), (c, 1), (1, d), (d,
    e), (e, 1), (1, f). Le demi-domino F ne peut pas être égal à A, car tous
    les dominos sont différents. Dans les deux cas, on ne peut pas accoler le
    premier et le dernier domino. 
    Il est donc impossible de réaliser
    une chaîne circulaire avec ces huit dominos.
     
    Solution 62. Dans tout carré
    magique d’ordre 3, le médian est égal au tiers de la densité. Soit d
    la densité et m le médian, alors m = d/3. On
    fait : d - d/3 = 2d/3 : c’est la somme des
    éléments extrêmes qui est le double du médian. 
    En conséquence, dans tout carré
    magique d’ordre 3, la somme des éléments extrêmes d’une rangée qui
    passe par le centre est le double du médian.
     
    Solution 63. Les termes du milieu
    sont : 1, 3, 7, 13, 21, etc. Le terme général est n2
    - n + 1. Or, n2 - n est pair, car n2
    - n = n(n - 1) qui est le produit de deux entiers
    consécutifs. D’où, le nombre du milieu est toujours impair. La somme des
    termes également distants du milieu est paire. Un nombre impair plus un
    nombre pair donnent un impair. 
    Donc, la somme des nombres de chaque
    ligne est un nombre impair.
     
    Solution 64. La somme des nombres de
    1 à 6 est 21. Le total des sommes données est : 6 + 12 + 15 = 33. On
    fait : 33 - 21 = 12. La somme du triangle du centre devrait être 12.
    Deux triangles dont la somme est 12 auraient alors deux côtés communs. On
    devrait avoir le même nombre dans les sommets opposés des deux triangles :
    ce qui est impossible, car chaque nombre apparaît une seule fois. 
    Il est donc impossible de disposer
    les nombres de 1 à 6 dans cette figure.
    
     
    
    Solution 65. Dans l’addition, il y
    a 10 lettres différentes. Il faut donc utiliser les 10 chiffres. 
    Puisque le 0 ne peut pas être pris,
    l’amie a raison d’affirmer qu’il n’existe pas de solution.
     
    Solution 66. Soit un escalier dont
    la base exige n cubes. La hauteur exige aussi n cubes. L’escalier
    voisin qui lui est plus petit contient (n - 1) cubes, autant pour la
    base que pour la hauteur. On fait tourner le petit de 180 degrés et on le
    place sur le grand. Chaque côté de la nouvelle figure contient n
    cubes. L’aire est n2. 
     La quantité de cubes nécessaires
    pour construire deux escaliers voisins est un carré.
     
    Solution 67. Un nombre de la forme 6n
    est un multiple de 6. Un nombre de la forme (6n + 2) ou (6n
    + 4) est un multiple de 2. Un nombre de la forme (6n + 3) est un
    multiple de 3. Les nombres de la forme (6n + 1) et (6n + 5) ne
    sont pas nécessairement des multiples. 
    Seuls les nombres de la forme (6n
    + 1) ou (6n + 5) peuvent être des nombres premiers.
     
    Solution 68. Comme 999 est impair, l’un
    des entiers devant être élevé au carré est pair et l’autre est impair.
    Soit 2m l’un de ces entiers et (2n + 1) l’autre. On
    élève au carré chaque entier et on en fait la somme. On obtient 4m2
    + 4n2 + 4n + 1. La somme peut être divisée par 4
    avec un reste de 1. Or, si on divise 999 par 4, le reste est 3. 
    En conséquence, 999 ne peut pas
    être la somme de deux carrés.
    
     
    
    Solution 69. Dans un carré magique
    d’ordre 3, le médian est égal à la moitié de la somme des deux
    éléments extrêmes d’une rangée qui passe par le centre. On fait :
    (a - 12) + (a + 4) = 2a - 8 et (2a - 8) ¸
    2 = a - 4. Le terme du milieu est (a - 4). Dans un carré
    magique d’ordre 3, la somme dans chaque rangée est égale au triple du
    médian. On fait : 3(a - 4) = 3a - 12. La somme de chaque
    rangée est (3a - 12). 
    En conséquence, la somme de chacune
    des rangées est plus petite que 3a.
     
    Solution 70. Les cercles des quatre
    coins appartiennent à une seule rangée ; les sept autres
    appartiennent à deux rangées. Les nombres de ces sept rangées doivent
    être comptés deux fois. Lorsque les quatre coins reçoivent les plus
    grands nombres, la somme par rangée est la plus petite possible. On
    fait : 2 × (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) + ( 8 + 9 + 10 + 11) = 94 et 94
    ÷ 6 = 15,67. 
    Comme 15,67 est la plus petite somme
    possible, la somme dans chacune des rangées ne peut pas être 15.
     
    Solution 71. Comme S + A + E = E
    (colonne des unités), S + A = 10. Si A = 5, alors S = 5. 
    Comme chaque lettre représente un
    chiffre différent, A ne peut pas être égal à 5.
     
    Solution 72. Le terme général de
    la suite 2, 5, 11, 20, 32, ... est (3n2 - 3n +
    4)/2. Le terme général de la suite 2, 8, 17, 29, 44, ... est (3n2
    + 3n - 2)/2. Chaque ligne contient une suite arithmétique de n
    termes dont le premier et le dernier terme sont connus. Soit A le terme
    général de la première suite, Z celui de la deuxième suite et n
    le nombre de termes par ligne, on fait : (A + Z)n/2. La somme
    est 1,5n3 + 0,5n, soit une fois et demie n3
    plus la moitié de n. 
    En conséquence, la somme des
    nombres de chaque ligne est supérieure au cube du rang de la ligne.
     
    Solution 73. La somme des nombres de
    1 à 6 est 21. Le total des trois sommes données est 34. On fait : 34
    - 21 = 13. La somme des sommets du petit triangle du centre est 13. Deux
    sommets sont communs aux triangles de sommes 8 et 13. La différence des
    sommes est 5 ; la différence des nombres des deux sommets opposés
    devra être 5. Seuls 1 et 6 conviennent. Or, 6 ne peut pas être placé dans
    le coin inférieur gauche, car la somme est 8. 
    Donc, le 6 est toujours dans la
    position Y.
     
    Solution 74. Chaque somme est le
    produit de deux nombres consécutifs, le premier étant la quantité de
    nombres additionnés. Par exemple, on a : 6 = 2 × 3, 12 = 3 × 4, 20 =
    4 × 5. Il faut montrer que 654 324 ne peut pas être le produit de deux
    nombres consécutifs. On extrait la racine carrée de 654 324 qui est
    approximativement 808,9. On fait : 808 × 809 = 653 672, puis 809 ×
    810 = 655 290. Le nombre donné est entre ces deux produits. 
    En conséquence, la somme des
    nombres consécutifs pairs à partir de 2 ne peut pas être 654 324.
     
    Solution 75. La somme des nombres de
    cette grille est 2551. Il y a un surplus de 551 par rapport à 2000. On doit
    exclure trois nombres dont la somme est 551. Le plus petit nombre du tableau
    étant 181, on peut, pour simplifier les calculs, soustraire 180 à chacun
    des trois nombres exclus. On fait : 3 × 180 = 540 et 551 - 540 = 11. Les
    combinaisons de trois nombres dont la somme est 11 sont : (1, 2, 8),
    (1, 4, 6), (2, 4, 5). On additionne 180 à chacun des termes des trois
    combinaisons et on exclut ces résultats. 
    En conséquence, il y a trois
    façons d’obtenir une somme de 2000.
     
    Solution 76. La somme des nombres de
    1 à 8 est 36. On fait 14 × 3 = 42 et 42 - 36 = 6. On devrait placer (1, 5)
    et (2, 4) dans les deux cases extrêmes de la rangée horizontale, car ce
    sont les seules cases qui appartiennent à deux rangées. Dans les deux cas,
    le 8 doit être dans une colonne. On devrait alors compléter chaque colonne
    avec 1, 5, 2 ou 4. Or, aucun nombre ne peut être placé deux fois. 
    Donc, la somme des nombres de chaque
    rangée ne peut pas être 14.
     
    Solution 77. Soit n le nombre
    de boules dans la rangée du bas, le total des boules est n(n
    + 1)/2. On remplace n par (4m + 1). On a : (4m +
    1)(4m + 2)/2 = (4m + 1)(2m + 1). Le produit est un
    nombre impair. 
    En conséquence, le triangle ne peut
    pas être partagé en deux parties égales.
    
     
    
    Solution 78. La somme des nombres de
    1 à 9 est 45. Si la somme par côté était 18, en comptant deux fois
    chaque sommet, on ferait : 18 × 3 = 54. La somme des trois sommets
    serait 54 - 45 = 9. Les combinaisons possibles de trois nombres dont la
    somme est 9 sont : (1, 2, 6), (1, 3, 5), (2, 3, 4). Pour chaque
    combinaison, le 9 ne peut pas être placé, car le côté serait complété
    par un des nombres du trio. 
    En conséquence, il est impossible
    de disposer les oursons pour que la somme des numéros soit 18 sur chaque
    côté.
     
    Solution 79. Soit a = 2002,
    on peut écrire : a33 + (a + 3)33 +
    (a + 6)33. Quand on élève au carré (a + 3), on
    obtient a2 plus des multiples de 3 ou a2
    + M[3]. Si on multiplie cette expression par (a + 3), ce qui revient
    à élever (a + 3) au cube, on obtient a3 + M[3].
    En multipliant successivement la dernière expression par (a + 3)
    jusqu’à la puissance 33, on obtiendra a33 + M[3]. Il en
    est de même pour (a + 6). On obtiendra aussi a33 +
    M[3]. La somme de a33, de a3 + M[3] et
    de a33 + M[3] est 3a3 + M[3]. Les deux
    termes de la somme sont des multiples de 3. 
    D’où, 200233 + 200533
    + 200833 est un multiple de 3.
     
    Solution 80. La somme des nombres de
    1 à 9 est 45. Comme il y a quatre rangées, on fait : 4 × 13 = 52,
    puis 52 - 45 = 7. Les cellules D, F et H appartiennent chacune à deux
    rangées, alors que les autres appartiennent à une seule rangée. La somme
    de D, F et H est 7, soit la combinaison (1, 2, 4). La seule valeur possible
    de H est 4. Si F = 2, alors D = 1, B = 7 et C + E = 10. Au moins, une des
    valeurs qu’on peut attribuer à C ou à E est déjà utilisée. L’hypothèse
    est à rejeter. Si F = 1, alors D = 2, B = 8 et C + E = 10. Les seules
    valeurs possibles de C et de E sont 3 et 7. 
    On complète et on obtient la
    disposition suivante qui est la seule.
    
 
    
    Le 3 et le 7 peuvent être
    intervertis, tout comme le 5 et le 6.
     
    Solution 81. On fait : a2
    + (a + 1)2 + c2 = 2a2
    + 2a = 2c. En divisant par 2, on obtient : a2
    + a = c. Pour chaque valeur de a, il existe une valeur
    de c. Par exemple, si a = 3, alors b = 4, c = 12
    et d = 13. L’égalité est : 32 + 42 +
    122 = 132. 
    Donc, pour chaque valeur de a,
    il existe un trio (a, b, c) pour lequel a2
    + b2 + c2 = d2.
     
    Solution 82. Horizontalement, la
    somme des nombres est 45, tout comme verticalement. On fait : 119 - 90
    = 19 et 121 - 90 = 21. Au centre, comme cette case appartient à quatre
    rangées et que deux sont déjà soustraites, on fait : (9 - 1) × 2 =
    16. Il y a un surplus de 16 dans le deuxième carré par rapport au premier.
    Comme les quatre cases des coins appartiennent à trois rangées et que deux
    sont déjà soustraites, on fait : (9 + 8 + 7 + 3) - (1 + 2 + 3 + 7) =
    14. Il y a un manque de 14. On fait : 16 - 14 = 2. 
    En conséquence, la différence des
    totaux est 2.
     
    Solution 83. À cause du B de
    BATEAU, B = 1. Comme M + B = BA, M = 8 ou 9. Si M = 8, alors A + U ³
    10. D’où, A = 0. Pour qu’il y ait une retenue au-dessus de la première
    colonne, il faut que U soit égal à 8 ou à 9. Or, M = 8 et A = 0. Comme N
    + N = U, U est pair. L’hypothèse est à rejeter. 
    En conséquence, M ne peut pas avoir
    une valeur inférieure à 9. (En réalité, il n’existe qu’une seule
    solution : 90 453 + 16 753 = 107 206.)
     
    Solution 84. Pour trouver chacun des
    termes de la suite de Royal, on soustrait 1 à 3n où n
    est le rang du jour et on divise le résultat par 2. Le terme général est
    (3n - 1)/2. Pour trouver chacun des termes de la suite de
    Majesté, on multiplie 3n-1 par 2 et on
    soustrait 1. Le terme général est (2 ´ 3n-1
    - 1). Les deux termes consécutifs de la suite de Royal sont (3n-1
    - 1)/2 et (3n - 1)/2. On additionne ces deux termes. Cela
    donne : (3n + 3n-1 -
    2)/2. On divise chacun des deux premiers termes par 3n-1.
    Cela donne : [3n-1(3
    + 1) - 2] /2, puis (2
    ´ 3n-1
    - 1). Cette dernière expression est le terme général de la suite de
    Majesté. 
    En conséquence, pour n’importe
    lequel jour, Majesté recevra autant de billes que Royal pendant ce jour-là
    et le précédent.
     
    Solution 85. Comme chaque nombre
    intérieur est additionné deux fois, la somme des nombres extérieurs doit
    être deux fois celle des nombres intérieurs. Il faut donc que la somme
    totale des nombres soit divisible par 3. La somme des nombres de 1 à 10 est
    55. Or, 55 n’est pas un multiple de 3. 
    En conséquence, la tâche est
    impossible à réaliser.
     
    Solution 86. Soit n le nombre
    de jours travaillés par Rousso, alors Roussi a travaillé (n + 9)
    jours. Si n est pair, le carré de n est pair et le carré de
    (n + 9) est impair. Le total est un nombre impair. Si n est
    impair, le carré de n est impair et le carré de (n + 9) est
    pair. Le total est un nombre impair. Or, 1318 est pair. 
    En conséquence, il est impossible
    que les deux écureuils aient cueilli 1318 noix.
    
     
    
    Solution 87. Le tableau donne la
    répartition des restes possibles de pommes selon les diviseurs.
  
    
      | ÷ 9 | ÷ 11 | ÷ 13 | 
    
      | 0 | 1 | 1 | 
    
      | 1 | 0 | 1 | 
    
      | 1 | 1 | 0 | 
  
 
     
    Premier
    cas : On fait (11 × 13) + 1 = 144. Le résultat est divisible par 9.
    Deuxième
    cas : On fait (9 × 13) + 1 = 118. Le résultat n’est pas divisible
    par 11.
    Troisième
    cas : On fait (9 × 11) + 1 = 100. Le résultat n’est pas divisible
    par 13.
    Seul le premier cas convient. En
    conséquence, 144 est la plus petite quantité qui permet un reste de deux
    pommes.
     
    Solution 88. A = 0, car E + A = E. S’il
    n’y a pas de retenue au-dessus des centaines, M £
    10. Il n’y a donc pas de retenue au-dessus de la
    colonne des milliers. D’où, I est pair. S’il y a une retenue de 1
    au-dessus des centaines, M £
    10 et M ne peut pas valoir 0, car A = 0. Il n’y a donc pas de retenue
    au-dessus de la colonne des milliers. 
    D’où, I est pair.
     
    Solution 89. Un carré de n2
    points étant donné, on ajoute n points horizontalement, n
    points verticalement et un point à l’intersection de ces deux rangées.
    La nouvelle figure est formée par (n2 + 2n + 1)
    points : c’est le carré de (n + 1). En voici l’illustration :
    
 
    
    En conséquence, la somme des
    nombres impairs consécutifs à partir de 1 est un carré.
     
    Solution 90. Comme il y a cinq
    rangées, on fait : 13 × 5 = 65. Sauf la cellule du milieu qui
    appartient à trois rangées, chacune des autres appartient à deux
    rangées. La somme des chiffres de 1 à 7 est 28. On fait : 2 × 28 =
    56, puis 65 - 56 = 9. La cellule du milieu doit recevoir 9. Or, il n’y a
    pas de 9. 
     Donc, la somme dans chaque rangée ne peut pas être 13.
     
    Solution 91. Voici les coordonnées
    de chaque point de rencontre des segments :
        
  
    | (1, 1) | (1, 2) | (1, 3) | (1, 4) | (1, 5) | 
  
    | (2, 1) | (2, 2) | (2, 3) | (2, 4) | (2, 5) | 
  
    | (3, 1) | (3, 2) | (3, 3) | (3, 4) | (3, 5) | 
  
    | (4, 1) | (4, 2) | (4, 3) | (4, 4) | (4, 5) | 
         
    Lorsqu’on passe d’un brin à l’autre,
    les sommes des coordonnées de chaque point passent de pair à impair ou d’impair
    à pair. Au départ, la somme des coordonnées est paire et, à l’arrivée,
    elle est impaire. Il faut donc passer par un nombre impair de brins. Or, le
    nombre (16) de brins devant être atteints par l’araignée est pair. 
    En conséquence, la recommandation
    est impossible à réaliser.
     
    Solution 92. Soit n le rang d’un
    terme, le terme général de la suite est 3n + 2. On élève ce
    binôme au cube. Le résultat est 27n3 - 54n2
    + 36n - 8. Chacun des trois premiers termes du polynôme est
    divisible par 9. Dans ces cas, le reste est 0. Le reste de la division de -
    8 par 9 est 1. 
    En conséquence, le reste de la
    division est toujours 1.
     
    Solution 93. Comme il y a le même
    nombre d’élèves dans chacune des trois rangées horizontales (ou
    verticales), on fait : 108 ÷ 3 = 36. La somme de chaque rangée est
    36. On fait : 36 ÷ 3 = 12, car dans tout carré magique d’ordre 3,
    le nombre du milieu est égal au tiers de la somme de chaque rangée. On
    inscrit 12 au centre. On place 20 dans l’une ou l’autre case libre. La
    rangée concernée doit être complétée avec un 4. Or, la balançoire la
    moins occupée reçoit cinq élèves. 
    En conséquence, aucune balançoire
    ne peut recevoir plus de 19 élèves. Voici un exemple de répartition des
    élèves :
        
     
    Solution 94. La somme des nombres de
    1 à 11 est 66. Comme il y a cinq rangées, on fait : 5 × 17 = 85,
    puis 85 - 66 = 19. Quatre boîtes appartiennent chacune à deux
    rangées : les trois de la deuxième rangée verticale et celle
    marquée A. La somme pour ces quatre boîtes est 19. Or, la somme dans
    chaque rangée est 17. On fait : 19 - 17 = 2. 
    En conséquence, la cellule A ne
    peut accueillir que 2. Voici un exemple de configuration :
     
    
     
    Solution 95. On marque les cases
    alternativement avec A et B. Il s’ensuit que les quatre cases amputées
    sont marquées A. On compte 9 cases A et 12 B. Chaque domino doit recouvrir
    une case A et une B. Comme il y a neuf cases A, on peut théoriquement
    déposer au maximum neuf dominos. On vérifie si cela est possible. On a
    réussi à agencer neuf couples A et B. Les trois B en blanc ne sont pas
    touchés.
    
 
    
    En conséquence, on peut déposer au
    maximum neuf dominos sur une grille 5 ´
    5 amputée de ses quatre coins.
     
    Solution 96. On pose a, b,
    c et d comme étant les termes de chaque rangée du premier
    hexagramme. Dans le second hexagramme, la somme des termes d’une même
    rangée sera : (2a - 1) + (2b - 1) + (2c - 1) + (2d
    - 1) = 2(a + b + c + d) - 4 = 2 ´
    26 - 4 = 48. 
    En conséquence, dans le second
    hexagramme, la somme des quatre nombres de chaque rangée est la même.
     
    Solution 97. On colorie les cases
    alternativement grises et noires. D’un saut à l’autre, un jeton atteint
    toujours une case de même couleur. Or, les deux jetons R sont d’abord sur
    des cases grises et à la fin, l’un des deux est sur une case noire.
      
    Il est donc impossible d’obtenir
    la figure de droite.
     
    Solution 98. Comme les nombres des
    coins appartiennent à deux rangées, la somme des coins P est égale à
    trois fois la somme s de chaque rangée diminuée de la somme S des
    nombres de 1 à 6. On peut écrire P = 3s - S. Or, 3s est un multiple de 3.
    Comme S = 21, S est aussi un multiple de 3. D’où, P est un multiple de
    3. 
    La somme des nombres des coins est
    toujours un multiple de 3.
     
    
    Solution 99. 
Le
    tableau suivant donne la somme des chiffres pour chaque carré de 1 à 64.
    Cette somme a été réduite jusqu’à ce qu’on obtienne un nombre d’un
    seul chiffre. Par exemple, pour 49, on fait : 4 + 9 = 13 et 1 + 3 = 4.
  
        
  
    |  Carré | 1 | 4 | 9 | 16 | 25 | 36 | 49 | 64 | 
  
  
    |  Somme des chiffres | 1 | 4 | 9 | 7 | 7 | 9 | 4 | 1 | 
         
La somme des chiffres est 1, 4, 7 ou 9. On écrit ces
chiffres dans la colonne de gauche et sur la première ligne ; puis on les
additionne. La partie intérieure comprend les sommes réduites.
        
          
  
    | + | 1 | 4 | 7 | 9 | 
  
    | 1 | 2 | 5 | 8 | 1 | 
  
    | 4 | 5 | 8 | 2 | 4 | 
  
    | 7 | 8 | 2 | 5 | 7 | 
  
    | 9 | 1 | 4 | 7 | 9 | 
          
         
      
    La somme réduite des chiffres de
    7 635 est 3. Or, 3 n’apparaît pas dans le tableau. Il n’est pas
    possible que 7 635 soit la somme de deux carrés. 
     En conséquence, il
    est impossible de partager les noix en deux carrés.
     
    Solution 100C. Soit a, a
    + 1, a + 2, a + 3 et a + 4 le nombre de cailloux à la
    base et s le nombre de cailloux au sommet, la plus petite valeur de s
    est 16a + 19 et la plus grande 16a + 45. Si a = 2, la
    plus petite valeur est 51 et la plus grande 77. Or, 88 n’est pas dans cet
    intervalle. Si a = 3, la plus petite valeur est 67 et la plus grande
    93 : ce qui inclut l’exemple donné. Si a = 4, la plus petite
    valeur est 83 et la plus grande 109. On a 88 est dans cet intervalle. On
    vérifie si la suite commençant par 4 peut permettre d’atteindre 88 au
    sommet. On obtient la configuration suivante :
    
    
    
    Si a = 5, la plus petite
    valeur est 99 et la plus grande 125. Or, 88 n’est pas dans cet
    intervalle. 
    En conséquence, il y a une seule
    autre suite d’entiers consécutifs qui permet de disposer 88 cailloux au
    sommet.