Chameau
1e Aux échecs féeriques, pièce
qui suit un chemin dont le segment unitaire est
la diagonale d'un rectangle 2 × 4. Si on considère que le chameau se déplace
orthogonalement, il visite une cellule verticalement (ou horizontalement),
tourne à angle droit en un sens ou en un autre, puis s’arrête à la
troisième cellule horizontalement (ou verticalement). Ce déplacement est noté
(1, 3). Sur un échiquier, le chameau saute toujours sur une case de même
couleur.
Par exemple, dans un échiquier réduit d'ordre 7, un chameau
placé au centre, marqué A, peut atteindre les huit cases étoilées.
Le chameau permet de créer des récréations
analogues à celles du cavalier. En
particulier, Euler (1707-1783) a étudié les déplacements de ce sauteur. En 1980,
George Jelliss (1914-1999) a donné deux chemins de longueur maximale lorsque le chemin est
non rentrant sur un échiquier. On y
compte 17 segments lorsque le chemin est ouvert et 14 segments lorsque le chemin
est fermé. Les voici :
2e Problème
des chameaux. – Problème ancien qui, à première vue,
paraît paradoxal ou même impossible alors qu’il peut être résolu par une
astuce de calcul. Voir Chameau emprunté.
© Charles-É. Jean
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