2e Planchette ayant la forme d'un octogone
régulier et percée de 37 trous, dont 36 sont occupés par des fichets ou des
billes au début d'une partie. Un fichet se déplace en sautant orthogonalement
par-dessus un voisin pour atteindre une case libre ; le fichet par-dessus
lequel l’autre a sauté est retiré de la planchette. Le but est d'éliminer
tous les fichets sauf un qui généralement doit se retrouver dans le trou
central. Les positions initiale et finale sont multiples.
Une variante consiste
à planter un nombre donné de fichets sur des planchettes de formes variées
et, en suivant les règles, d’éliminer tous les fichets sauf un qui doit
être placé au centre.
Une autre variante exige que le tablier soit
entièrement couvert, à l'exception du centre, et qu'après un nombre minimal
de coups le joueur obtienne une figure convenue formée de fichets non retirés
ou encore qu’il réalise des figures à partir d'un tableau vide.
Ce jouet remonte au XVIIe
siècle et, selon Édouard Lucas (1842-1891), il serait originaire d'Amérique.
La théorie de ce jouet a été ébauchée par Leibniz (1646-1716). Entre
autres, il a proposé, au lieu d’éliminer tous les fichets sauf un, d’en
retenir un certain nombre qui forment une figure donnée.
La version anglaise
du tablier du solitaire comporte 33 trous. Des travaux d'analyse ont été faits
sur de nombreux tabliers.
Il est probable que le solitaire soit une adaptation
pour un joueur du jeu appelé le renard et les poules.
De nombreuses récréations sont connues par rapport à ce jouet.
© Charles-É. Jean
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